L’Autorité de régulation du sous-secteur de l’électricité (ARSE) est désormais présente sur la toile. Elle a officiellement lancé son site internet réalisé par l’Agence UBICOM ce mardi 24 mars 2015 à Ouagadougou au cours d’une cérémonie présidée par le Secrétaire général du Premier ministère.
Outil incontournable de ce 21e siècle, Internet est de plus enplus prisé par les entreprises et les institutions en quête d’une plus grande visibilité de leurs activités. La proximité est donc un élément capital pour les structures « méconnues » mais qui ont de nobles missions à l’image de l’autorité de régulation du sous-secteur de l’énergie (ARSE).
Dans le but donc de faciliter l’accès à l’information de ses partenaires et des consommateurs que nous sommes, cette institution rattachée au Premier ministère a désormais son site-internet www.arce.bf. Il a été présenté ce 24 mars à des acteurs du sous-secteur de l’énergie en présence de Youma Zerbo, SG du Premier ministère et de la présidente de l’ARSE, Mariam Gui Nikièma.
Il n’aura fallu que trois mois à l’Agence UBICOM en collaboration avec le personnel de l’institution, pour mettre en place le site internet estimé à près de 4 millions de F CFA. Présenté minutieusement par l’informaticien Salif Soulama et le communicateur Jean-Baptiste Dipama, cette plateforme est selon le SG du Premier ministère « une fenêtre de l’ARSE sur le monde et une porte d’entrée du monde dans l’ARSE ».
Ainsi, les internautes auront accès à l’information « juste et crédible » sur le sous-secteur de l’électricité avec la possibilité de télécharger des documents et données statistiques. Ils pourront également interagir à travers Facebook, Tweeter, Linked et Youtube et s’abonner à la newsletter pour recevoir régulièrement des informations. L’une des innovations sur le site, c’est le bulletin officiel qui s’apparente à « un site dans un site » et qui paraitra tous les trimestres. Il donne des informations sur les lois, les décrets, les arrêtés, les décisions et les avis au sujet de l’ARSE.
Tout ceci permettra aux partenaires mais surtout aux consommateurs de mieux comprendre le fonctionnement de l’ARSE, dont la principale et délicate mission est de concilier les intérêts des opérateurs, tels que la Sonabel, avec ceux les consommateurs. Certes, c’est difficile mais grâce aux cadres d’échanges et les textes en vigueur, la présidente de l’institution pense pouvoir « défendre la viabilité du sous-secteur de l’électricité ».
L’ARSE, qu’est-ce que c’est ?
C’est suite à la décision de l’Etat burkinabè d’ouvrir le sous-secteur de l’électricité à la concurrence, que fut créée l’ARSE en 2007. Mais, il faudra attendre 2009 pour que les cinq membres du conseil de régulation soient nommés. Et le véritable travail a commencé à partir de 2013, lorsque l’Etat mit à la disposition de l’institution des ressources financières qui leur permit de recruter des directeurs opérationnels pour le pilotage des différents programmes. Notez que cette accalmie constatée avant le fonctionnement réel de l’ARSE est due, selon sa présidente, à l’insuffisance des moyens humains et financiers. En effet, elle est chargée de réguler les activités de production, d’exploitation, de transport, de distribution, d’importation, d’exportation et de vente de l’électricité sur toute l’étendue du territoire national.
De ce fait, elle doit soutenir le développement du service public de l’électricité, défendre les intérêts des usagers et la qualité du service public, promouvoir et organiser la concurrence entre les opérateurs. Et, si différends il y a, l’ARSE doit jouer le rôle d’arbitrage.
Rappelons que ce site internet de l’ARSE, n’est qu’une version « light », c’est-à-dire, toujours en évolution. Il sera différent de certains sites crées dans l’euphorie mais peu animés ou mis à jour. Et pour ses concepteurs « il ne suffit pas d’être sur le web pour y être, il faut y aller pour donner des informations ».